Maxime Lucu : “Pour le groupe et le club, c’est quelque chose de fort”

     

    Interrogé par l’Equipe, notre capitaine, Maxime Lucu, est revenu sur l’apport de joueurs comme Louis Bielle-Biarrey et Damian Penaud :

    “Ce sont des mecs qui ont la volonté déjà de toucher énormément de ballons. Ils ne restent pas sur leur aile pour attendre les occasions. Quand tu es demi de mêlée ou demi d’ouverture, forcément ça t’apporte des options et ça met en difficulté les équipes adverses. C’est vrai qu’à ce poste-là on a peut-être ce qui se fait de mieux, même si en face on a aussi des gros clients. (Penaud et Bielle-Biarrey) apportent énormément de supports au 10, au 15, pour dézoner, pour aller chercher des options qu’eux seuls ont vues. Ils provoquent aussi les bons rebonds et les réussites. Ce qui fait que derrière, ils marquent énormément d’essais. Ce n’est pas dû au hasard. Pour des équipes qui veulent jouer au ballon, c’est forcément positif”.

    II a aussi refusé de se projeter sur un éventuel titre de champion d’Europe et les conséquences que ça pourrait avoir :

    (sourire) On va éviter d’en parler parce que ça va porter malheur. Ça représente énormément. Pour le groupe, ça représente une évolution permanente depuis maintenant deux-trois ans, où on arrive à participer à ces événements. Là, c’est une première finale européenne pour beaucoup d’entre nous. Ben (Tameifuna, assis à quelques mètres) en a déjà joué. Nous, c’est notre première, donc ça représente beaucoup de choses. On sait que la dernière fois qu’on a dit ça, on est passé un petit peu à côté, notamment l’année dernière. On se focalise sur l’adversaire que l’on a en face, sur ce qu’on a fait de très bien dans les phases finales, où on a joué de très belles équipes qu’on a réussi à faire déjouer. Pour le groupe et le club, c’est quelque chose de fort. Mais perdre ne nous donnera pas le bonheur que l’on veut aller chercher. Ce qui se passera après, je préfère pas en parler parce qu’on sait tout ce qui se passera (rires) ».