Interrogé par l’Equipe, notre ancien trois-quarts centre, Rémi Lamerat, est revenu sur les différences entre nos deux demis, Matthieu Jalibert et Maxime Lucu :

« On a longtemps collé à Max une image de gestionnaire parce qu’il n’avait pas les mêmes fulgurances que d’autres numéros 9, mais il est aussi capable de s’engouffrer dans un espace, de jouer rapidement une pénalité et de faire avancer l’équipe. Pareil pour Matthieu qui, malgré sa fougue, sait aussi respecter une stratégie de gestion quand il le faut, même si ce n’est pas dans sa nature ».

Il est rejoint sur cette analyse de leur complémentarité, malgré des différences de caractères, par l’ancien entraîneur des trois-quarts, Frédéric Charrier :

« Chacun voit chez l’autre des qualités qu’il n’a pas. Max sait que Matthieu sera très bon pour gérer les temps forts, et Matthieu sait que Max sera parfait pour gérer les temps faibles. À eux deux, ils ont donc tous les outils pour bien faire jouer leur équipe. Et ils ont tellement l’habitude de jouer ensemble qu’ils savent désormais parfaitement quand l’un aura besoin de l’autre, et inversement […] C’est aussi dans ces situations-là (leurs associations en équipe de France pas toujours saluées par la critique, ndlr) que leur relation s’est construite et solidifiée ».