Alphonse Miralles : “Il me semble que ce match n’a pas pris l’amplitude qu’il aurait dû prendre, par rapport à ce que nos garçons sont capables de faire”
Interrogé sur TV7, Alphonse Miralles, coordinateur sportif de l’Union Bordeaux Bègles, est revenu sur la sérénité avant match qu’il a senti en avant-match pour la finale de Champions Cup :
« J’étais un peu gêné parce que les médias nous mettaient un petit peu trop en situation de favoris. Et au fur et à mesure… Pour parler vrai, Yannick (Bru) en huitième de finale, avait carrément dit dans le vestiaire qu’il avait un pressentiment comme quoi c’était peut-être cette année qu’il fallait envisager de gagner la Coupe d’Europe… Comment il a pu entrevoir cela… Il nous a mis un peu dans ce chemin-là. Il les a complètement rassurés sur cette Coupe d’Europe. Ces propos tenus, je ne sais pas si un joueur dans le groupe a pu penser qu’un jour, on gagnerait la Coupe d’Europe. Le coach, lui, l’a pensé et l’a dit. Il doit y avoir des prémices ».
Il s’est aussi confié sur le déroulé de la rencontre, qui a vu l’Union Bordeaux-Bègles ne pas encaisser de points en seconde période et n’en inscrire que 8 :
« Il me semble que ce match n’a pas pris l’amplitude qu’il aurait dû prendre, par rapport à ce que nos garçons sont capables de faire. Mais sur ces trois ballons portés, où nous n’en mettons pas un d’ailleurs, ce sont ces failles-là qui ont donné un suspense au match car il me semble que pour avoir écouté ce qui s’est dit, si un de ces trois ballons va dans l’en-but, il n’y a plus de match. On sait qu’on aurait pu gagner beaucoup plus largement ».
Pour finir, il est revenu sur la performance du paquet d’avant de l’Union Bordeaux-Bègles lors de cette rencontre :
« C’est là où Yannick a fait évoluer le tracteur de devant. Certes, on a raison d’évoquer à chaque fois le talent, la classe, de nos Ferrari derrière, mais ces Ferrari ont besoin comme tous les moteurs d’un certain carburant. Et le carburant, c’est les gros qui le mettent… Aujourd’hui, on a trouvé un paquet d’avants, qui fait vraiment parler de lui. Il me semble qu’on ne subit plus ».