Maxime Lucu : “Cette phase finale de Coupe d’Europe nous a prouvé qu’on avait grandi, parce qu’on a affronté uniquement des équipes qui avaient déjà gagné cette Coupe d’Europe au moins une fois”

     

    Interrogé par Rugbyrama, notre demi de mêlée, Maxime Lucu, est revenu sur les leçons tirées de la finale de Top 14 manquée la saison passée :

    “Cette amertume, on l’a beaucoup eue. Cette défaite a été difficile à avaler mais quand vous commencez une nouvelle saison, vous êtes obligés de passer à autre chose. Si vous ressassez, vous faites un début de saison catastrophique. On a donc mis tout ça de côté et on a travaillé mentalement là-dessus, en se disant qu’il fallait choisir ce qu’on veut : soit on se morfond et on galère toute la saison, soit on décide de se servir de cette force-là pour revenir et montrer que ce n’était pas notre vrai visage. On s’est servi de la dynamique qu’on avait en début de saison, et bien sûr de la victoire à Toulouse justement (12-16, le 29 septembre, N.D.L.R.) pour laver un peu l’affront. Ensuite, on s’est lancé dans la Coupe d’Europe avec des résultats positifs. Quand la dynamique se lance, forcément, derrière, on se sent mieux. Cette phase finale de Coupe d’Europe nous a prouvé qu’on avait grandi, parce qu’on a affronté uniquement des équipes qui avaient déjà gagné cette Coupe d’Europe au moins une fois. De les éliminer nous a fait prendre conscience qu’on était dans la bonne direction. On verra désormais à quelle place on va finir en Top 14 et, ensuite, si on a envie d’aller chercher quelque chose de plus grand encore… En tout cas, la finale de l’année dernière nous a beaucoup servis. On a changé de mentalité, de caractère. ‘Soit on avance, soit on se morfond et on fait une saison moyenne’. On a choisi”.

    Il s’est aussi confié sur ce qu’il garderait en mémoire de cette campagne européenne :

    “La demie contre Toulouse, parce qu’on connaît Toulouse et sa qualité en phase finale. On savait très bien qu’ils venaient en ayant conscience de ce qu’il s’était passé en finale 2024. On avait cette peur-là. Honnêtement, le moment passé à Bordeaux cet après-midi-là, au Matmut Atlantique, a été incroyable. Et on s’est dit : ‘Putain, on ne peut pas gâcher ce moment-là en perdant en finale !'”.