Nans Ducuing : “Il y a des moments comme ça et ce jour là on le sentait, tout ce que l’on tentait, ça nous réussissait”

     

    Invité du podcast de l’Union Bordeaux-Bègles, En Bord Terrain, notre arrière, Nans Ducuing, s’est souvenu de son meilleur match sous le maillot du club, en 10 saisons de présence :

    “Si je devais en sortir un à titre personnel, je ne sais plus en quelle année, ça devait être en 2018, contre le Stade Français, un match de championnat classique à Chaban Delmas, mais on nous a appelé ce jour là les ‘Globetrotters’ parce qu’on avait tout qui nous réussissait. Tout ce que l’on tentait ça passait et moi le premier, je fais une belle partition, sans aucune prétention et j’arrive même à caler un geste que j’avais toujours rêver faire, une passe par dessus la tête pour Roumat et après il y a essai derrière. Il y a des moments comme ça et ce jour là on le sentait, tout ce que l’on tentait, ça nous réussissait. C’était assez agréable comme sentiment. Je pense que c’était une de mes meilleures prestations sous le maillot de l’Union Bordeaux-Bègles”.

    © Loïc Le Naour – Rugby Scapulaire

    Il est aussi revenu sur sa relation avec notre ancien trois-quarts centre, Jean-Baptiste Dubié, son comparse au sein de l’Union Bordeaux-Bègles :

    “Boulou (Jean-Baptiste Dubié), ça a été mon compagnon de route pendant ces 10 années au club. On ne se connaissait pas avant, on s’est rencontré en 2015 et on se rappelle encore nos premiers échanges complètement cul-pincés. On en rigole maintenant, mais ça a été une belle bromance parce qu’on a beaucoup de points communs, que ce soit pendant notre enfance, nos habitudes de vie, nos loisirs, nos délires… Une très forte amitié s’est très vite liée assez naturellement. On l’a toujours gardée. Quand cette année, il est passé de l’autre côté de la barrière, ça m’a fait bizarre. J’ai mis au moins 6 mois à le percevoir dans les couloirs avec ses petites lunettes et son ordi. Je n’arrivais pas à m’y faire. Cette année est un peu drôle parce qu’il est passé de l’autre côté de la barrière, entré dans la vie active et moi je suis encore joueur, même si je ne vais pas tarder à le rejoindre. D’avoir un compagnon comme ça, au niveau de l’énergie, de la bonne humeur, il a fait partie des gens qui créaient du lien en ce sens, même encore plus avec son côté un peu anglo-saxon avec les étrangers. Ca faisait partie des mecs sur qui on pouvait s’appuyer sur et en dehors du terrain”.