Ntamack : “C’est revenu pendant la nuit, le matin…”

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    Après la rencontre, sur Canal+, Émile Ntamack a raconté, vis-à-vis de son attachement au Stade Toulousain, comment il a vécu les heures avant ce match face à l’UBB. “J’essaye de me détacher de tout ça mais c’est vrai que c’est revenu pendant la nuit, le matin… Alors je m’occupe, je vais courir, j’essaye de m’occuper les jambes, la tête… La chance que j’ai c’est que je ne suis pas sur le terrain, je ne vais pas acter vraiment, je ne veux pas que les joueurs ressentent cette pression, que c’est un match particulier. Déjà que c’est le Stade Toulousain, si en plus il y a trop d’émotion qui vient s’ajouter à ça… Mais maintenant ça va mieux, je suis soulagé”.

     

    Et plus spécialement, sur la rencontre en elle-même, voici son compte rendu.

     

    “C’était un peu l’attentisme de notre équipe, l’opportunisme du Stade Toulousain qui nous inquiétaient en première période. Toulouse est à l’extérieur, patiente et essaye de jouer les bons coups, et quand ils accélèrent ils sont toujours dangereux. Ils marquent sur le seul véritable break qu’ils arrivent à nous provoquer. Et nous, dans le même temps, on essaye de faire des séquences mais ils sont toujours à portée, on n’arrive pas à concrétiser nos actions… C’est frustrant quand on sait que Toulouse n’est pas très loin. En seconde période, il y a des fautes de finition qui ne nous permettent pas de creuser l’écart alors que ça nous aurait fait du bien. Les joueurs sont venus avec des intentions, ils ont compris qu’ils étaient puissants mais qu’on pouvait mettre du rythme et les déplacer. Ça a fonctionné dans ce qu’on a pu produire, après c’est vrai que dans la réalisation finale, ça ne nous a pas encore rassurés car il y a encore beaucoup de ballons qui tombent […] Physiquement, en fin de match, on est cuit. Beaucoup de joueurs ont fait du coaching parce qu’ils avaient des crampes. Je ne sais pas, pourtant ce n’est pas le travail que l’on avait effectué dans la semaine, où il y avait beaucoup de fraicheur. Mais pour contrer la puissance d’en face, je pense qu’on y laisse des plumes, de l’énergie, et les 7-8 dernières minutes sont de pure souffrance. Je ne sais pas si Toulouse nous a fait des cadeaux mais eux aussi ont eu du déchet dans la finition. Et sur le nombre de breaks qu’ils arrivent à mettre en place, un seul aurait suffi à faire la différence et qu’ils réussissent à l’emporter ».

     

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