Jefferson Poirot : “Aujourd’hui, en top 14, on est toujours des puceaux. On va dire qu’on n’a rien gagné”
Interrogé par Rugbyrama, notre pilier gauche, Jefferson Poirot, s’est confié sur le petit relâchement qu’on pu connaître les joueurs après le titre en Champions Cup :
“Il est un peu logique. Sur le match à Toulon, On s’accroche, mais c’est très difficile. Mais face à Vannes, on voit qu’on met cinquante minutes à rentrer vraiment dans le match. On a du mal, on perd beaucoup de ballons sur la qualité de notre jeu de main. Je crois qu’on perd 28 ou 30 ballons sur le match, ce qui est énorme, alors qu’on en perd que quatre dans les rucks. Forcément, c’est du déchet qui provient de nous. Donc, ça montre qu’on avait eu quand même du mal à rentrer dedans. Maintenant, je pense que la semaine de stage nous a permis de solder tout ça. On va faire ce qu’il faut cette semaine aussi pour nous concentrer sur les entames, c’est-à-dire sur toutes les entames d’entraînement, toutes nos entames de séance. C’est important de vite rentrer dedans, qu’il n’y ait pas ce flottement”.
Il est aussi revenu sur le fait qu’il ne fallait pas trop se laisser parasiter par le titre de Champions Cup :
“Je pense qu’il faut complètement l’oublier. Ça serait très dangereux de penser que parce qu’on est champion d’Europe, il y a quelque chose qui nous est dû dans le championnat. On sait que ce sont deux compétitions bien différentes. Aujourd’hui, en top 14, on est toujours des puceaux. On va dire qu’on n’a rien gagné. Donc voilà, il faut se remettre à cette position. Et là, aujourd’hui, on va jouer à une équipe de Toulon qui, historiquement, a marqué ce championnat. Ce qui n’est pas le cas de l’UBB”.