Maxime Lucu : “Vu que ça n’évoluait pas forcément de façon très favorable dans les premiers jours, j’ai eu un petit peu peur de ne pas être prêt pour cette demi-finale”

Interrogé par l’Equipe, notre demi de mêlée, Maxime Lucu, qui fera son retour dans le groupe pour cette demi-finale, est revenu sur la nature de la blessure qui l’a tenu éloigné des terrains :
“C’est une béquille que j’ai reçue pendant le match. Avec l’adrénaline, je ne l’ai pas trop sentie sur le moment, mais elle s’est réveillée ensuite dans le vestiaire et à la réception qui a suivi. Ça a été encore plus compliqué dans l’avion du retour avec la pression (atmosphérique). Du coup, j’ai dû retarder la rééducation parce que l’hématome s’est agrandi. Vu que ça n’évoluait pas forcément de façon très favorable dans les premiers jours, j’ai eu un petit peu peur de ne pas être prêt pour cette demi-finale, mais les ponctions réalisées sur l’hématome m’ont fait énormément de bien. À tel point que j’ai pu reprendre un entraînement normal depuis un peu plus d’une semaine”.
Il est aussi revenu sur les évolutions apportées par le manager, Yannick Bru, depuis son arrivée au sein du club :
“Ce qui nous a vraiment fait progresser, c’est d’abord son analyse des échecs de la saison dernière. On est notamment revenus sur les essais encaissés, les cartons jaunes reçus, des choses comme ça. On a ainsi essayé de progresser sur des petits détails qui se révèlent très importants en phase finale. Il a aussi institué des rassemblements pour passer de choses négatives à des choses plus positives. On est une équipe jeune dans l’approche des phases finales, on avait besoin de progresser là-dessus. Quand tu perds quatre fois d’affilée en demi-finales et que tu te ramasses aussi lors de la seule finale que tu atteins (59-3 face à Toulouse la saison dernière, en Top 14), c’est qu’il y a quelque chose qui ne marche pas. On avait besoin de travailler plus en profondeur. Le rugby, on l’avait, mais il fallait qu’on évolue dans le comportement. Cette saison, par exemple, on a des jeunes leaders qui commencent à prendre des responsabilités et c’est très bien”.