Thomas Ramos : “Ce qui est important, c’est ce que nous allons être capables de mettre en place et comment on va répondre aux points forts de cette équipe”

     

    Interrogé par l’Equipe, l’arrière toulousain, Thomas Ramos, est revenu sur l’adversaire du week-end, l’Union Bordeaux-Bègles :

    “C’est vrai que ces dernières années, on a l’habitude de se retrouver en phase finale face à cette équipe. Comme nous l’a dit notre entraîneur, fut un temps, c’était plus souvent La Rochelle il y a 2-3 ans, et avant, Clermont. Maintenant, c’est Bordeaux. C’est une très belle équipe. Je ne vais pas louer toutes leurs qualités, mais elle est très bonne offensivement et produit un jeu attrayant. On prend du plaisir à les regarder jouer. Mais j’ai plus envie de me concentrer sur nous et sur ce que nous allons être capables de faire demain (samedi), pour contrer notamment leurs envies offensives, que de les regarder jouer. Si tu regardes cette équipe jouer, tu finis plus souvent dans ton en-but que dans le leur. Encore une fois, ce qui est important, c’est ce que nous allons être capables de mettre en place et comment on va répondre aux points forts de cette équipe”.

    Il s’est aussi confié sur la pression, qu’il pouvait ressentir avant cette finale :

    “La pression et le doute, ce sont deux choses complètement différentes. On peut ne pas douter et avoir forcément énormément d’envie de jouer, tout en ayant un petit peu de pression. Déjà, la pression est différente selon les uns et les autres. On la ressent différemment. À chacun de la gérer. Et collectivement, c’est sûr qu’on a aussi un défi qui nous attend, c’est-à-dire qu’on a cette troisième finale d’affilée. On sait qu’on peut aller chercher un triplé dans cette compétition, quelque chose qui est rare. Forcément, il y a un petit peu de pression par rapport à ça. Mais je crois que si on la met un petit peu de côté, on aura envie quand même de venir avec beaucoup d’enthousiasme sur cette finale, parce qu’on en a peut-être manqué sur des matches précédemment. J’espère en tout cas que demain (samedi), sur ce sujet-là, on sera au rendez-vous”.