Aujourd’hui dans le journal l’Équipe, Baptiste Serin revient sur les progrès qu’il lui reste encore à faire dans son jeu : “Je peux encore mieux faire dans la vitesse d’exécution, dans les éjections de balle, dans mes choix. Ce poste demande beaucoup de vécu et de réflexion. Il faut avoir beaucoup joué et savoir la tête pour deviner à coup sûr quand jouer vite, quand ralentir le jeu, etc. Je dois progresser aussi dans les prises d’initiatives, être plus influent sur les bords des rucks pour créer des brèches. Je reste parfois un peu trop dans la stratégie prévue. J’hésite encore à partir tout seul, de peur de m’éloigner des soutiens […] Quand j’avais 15 ans, j’admirais aussi beaucoup Johny Wilkinson. Il me faisait rêver parce qu’il ne se trompait jamais. Tous ses gestes étaient parfaitement exécutés. J’avais l’impression qu’il n’avait aucun défaut“.

Il est aussi revenu sur l’équipe de France et la comparaison avec Sébastien Bézy qu’il a affronté sur le terrain ce week-end contre Toulouse : “Bézy ? Il a beaucoup plus prouvé que moi“.