Darly Domvo après 11 mois de convalescence, et beaucoup de souffrance en solitaire à l’entraînement, va enfin retrouver les terrains dimanche à 14h avec les espoirs de l’UBB, contre Toulon. A cette occasion il a accordé une interview à Sud-Ouest dans laquelle il revient sur ce passage difficile de sa jeune carrière.

Tout d’abord, il reconnaît qu’il n’avait pas imaginé “une absence aussi longue […] Je m’étais toujours dit que je ne me romprais jamais les croisés. Je n’avais pas pensé à l’élément extérieur“. Il est aussi revenu sur le début de sa rééducation : “J’ai perdu 8 à 9 kilos. Dès que j’ai pu débuter la rééducation, on est parti à fond. On réapprend tout : à marcher, à contracter les quadriceps, les ischio-jambiers. On découvre qu’ils nous servent au quotidien“. Il nous confesse qu’il a aussi voulu “poussé trop fort” et que “le cartilage avait repris un coup. On a décidé de se contenter à nouveau du kiné durant trois semaines, et on est reparti de zéro“.

Dans les moments difficiles pour le groupe de l’UBB la saison dernière, il essayait “de les réconforter mais je ne pouvais pas apporter de solution. J’étais spectateur“. Même sans participer au match, “partager la victoire à Worcester, la qualification en Champions Cup a été très fort“.

Puis est arrivé la dernière phase avec la reprise de l’entraînement collectif : “Retoucher au ballon avec le collectif (le 20 septembre) m’a fait un bien fou. Au début, j’ai eu du mal à prendre mes marques. Je me sentais lourd. Aujourd’hui, c’est beaucoup mieux […] Dimanche, je pense que je vais être un peu égoïste, essayer de prendre du plaisir. Si c’est le cas, j’aurais fait les bons gestes et ma prestation aura été bonne. Je ne me projette pas, mais je suis prêt à foncer si on m’appelle en Top 14“.