Romain Buros : “Gaëtan Barlot nous avait bien présenté les forces de cette équipe pendant la semaine et je pense que tout le monde a été au diapason en répondant au défi physique castrais”

    Interrogé par Rugbyrama à la suite de la belle victoire de l’Union Bordeaux-Bègles sur la pelouse du Castres Olympique, notre arrière international Romain Buros est revenu sur les enseignements qu’il tirait de cette rencontre. De retour à la compétition après plusieurs mois d’absence, le joueur formé à Pau a livré une prestation solide et a salué l’état d’esprit collectif affiché par l’équipe, capable de résister aux assauts castrais avant de s’imposer avec réalisme :

    “La victoire déjà. C’est bien sûr cela qui animait le vestiaire, mais aussi la solidarité de l’équipe. Malgré les faits de jeu et les erreurs que nous avons commises, tout le monde a répondu présent pour les rattraper. C’est ce qui ressort de ce match. Après, notre pragmatisme nous permet de rester devant une bonne partie de la rencontre car nous sommes parvenus à marquer à chaque fois que nous sommes allés dans le camp castrais. Il faut mettre en avant notre solidarité ce soir. Gaëtan Barlot nous avait bien présenté les forces de cette équipe pendant la semaine et je pense que tout le monde a été au diapason en répondant au défi physique castrais”.


    L’arrière bordelais a également évoqué la première période, marquée par une forte domination des locaux, durant laquelle les Girondins ont dû s’employer en défense pour contenir les offensives adverses. Une solidarité qui a permis au groupe de rester dans le match et d’aborder la seconde période avec plus de sérénité.

    “On savait que les quarante premières minutes seraient très difficiles. On avait regardé les statistiques et on avait pu voir que Castres est une équipe qui marque la majorité de ses points en première période. On savait que si nous arrivions à être au coude à coude à la pause, on avait des chances de l’emporter. Cela nous a donné beaucoup de confiance et c’est certain que cela nous a permis d’y croire”.