Jean-Baptiste Dubié : “Ma fierté est d’avoir participé à l’évolution de ce club”
Dans un long entretien accordé à L’Équipe, notre ancien trois-quarts centre Jean-Baptiste Dubié s’est livré avec émotion sur les moments marquants de sa carrière, lui qui a marqué de son empreinte l’histoire récente de l’Union Bordeaux-Bègles. Formé à Mont-de-Marsan, puis arrivé en Gironde en 2015, Jean-Baptiste Dubié a été de toutes les grandes étapes de la montée en puissance du club : des premières campagnes européennes aux phases finales du Top 14. Désormais retraité des terrains, il revient avec lucidité et tendresse sur les plus belles émotions vécues au fil de son parcours rugbystique, entre amitiés forgées et accomplissements collectifs :
“Le premier titre en jeune, avec les Crabos au milieu de mes amis d’enfance, à Mont-de-Marsan. Dans la foulée un petit contingent avait joué avec les pros. On avait 18 ans et on n’était pas du tout formatés. Puis j’ai eu la chance de vivre la finale d’accession et la montée en Top 14. Ensuite à Bordeaux, je retiens les premières qualifications en Coupe d’Europe et les phases finales. On a vécu des moments plutôt durs avant d’enchaîner. Ma fierté est d’avoir participé à l’évolution de ce club. Je suis aujourd’hui extrêmement heureux de le voir à ce niveau et du virage qu’il a pris. Je garde un super souvenir des moments de liesse et d’accomplissement après le titre de champion d’Europe au mois de mai”.
Au fil de cet entretien, Jean-Baptiste Dubié a également évoqué, sans amertume, le fait de ne pas avoir décroché de titre majeur durant sa carrière professionnelle. Fidèle à sa philosophie, il voit dans ce parcours une forme de cohérence et de contribution à la construction d’un projet collectif, plutôt qu’un regret personnel.
“Ça fait partie de mon histoire. Je crois beaucoup au destin. Mon chemin était dans la construction et d’autres se sont payés à la fin. Évidemment j’aurais rêvé de pouvoir soulever un trophée. Mais à Cardiff (après la victoire contre Northampton), j’étais vraiment hyper content pour le club et ceux qui étaient mes coéquipiers quelques mois plus tôt. Je les avais vus souffrir et se battre pour y arriver”.
