Interrogé par Sud-Ouest, notre ancien demi de mêlée Baptiste Serin, figure emblématique de l’Union Bordeaux-Bègles avant son départ pour Toulon, s’est exprimé avec franchise sur son avenir et sur l’éventualité, un temps envisagée, d’un retour sous le maillot girondin. Récemment prolongé par le Rugby Club Toulonnais, le joueur n’a pas caché que la question s’était posée dans son esprit, même si sa priorité est restée claire tout au long des discussions contractuelles :

“Ce n’était peut-être pas le moment. Ma première volonté était de rester à Toulon. Il est certain que si je refais un contrat derrière, je me reposerai la question. Mais il faut aussi tenir compte des intérêts des clubs. Lorsque tu es joueur, tu ne peux pas choisir tout le temps. Je ne sais pas quels seront mes objectifs dans deux ans, ni où j’en serai d’un point de vue physique. Tout ça est vague. Mais même si ce n’est pas en tant que joueur, je reviendrai à Bordeaux”.

Malgré cet attachement toujours très fort à l’UBB et à la ville, Baptiste Serin a toutefois tenu à clarifier la situation, précisant qu’aucune discussion concrète n’avait réellement été engagée entre les deux parties concernant un éventuel retour en Gironde. Il a notamment évoqué la relation privilégiée qu’il entretient toujours avec les dirigeants et certains anciens coéquipiers bordelais, tout en mettant les choses au clair :

“Laurent (Marti) est une personne importante pour moi. Je l’ai eu pour lui annoncer la naissance de mon fils (NDLR, en décembre dernier, juste avant… le déplacement de Toulon à Bordeaux), mais aussi lorsque l’UBB a été championne d’Europe pour le féliciter. J’ai une très bonne relation avec lui, comme avec l’ensemble de ce club où je garde encore des potes. Il y a encore des survivants, notamment le plus important : Jefferson Poirot. Mais de là à dire qu’il y a eu des contacts, ce n’est pas vrai. En tout cas, pas directement avec moi. Il est certain que ça aurait été une possibilité dans ma tête si ça avait capoté avec Toulon. Tout le monde le sait”.