Boris Palu : “L’agressivité qu’ils ont mise a fait que les rebonds sont tombés de leur côté”

Dans une ambiance hivernale et un Stade Marcel-Michelin à guichets fermés, l’Union Bordeaux-Bègles est tombée sur une équipe clermontoise animée d’un fort esprit de revanche. Battus dans le combat et pénalisés par trop d’erreurs dans les zones de vérité, les Girondins ont laissé échapper une rencontre qui semblait pourtant à leur portée. Au terme de la rencontre, le deuxième ligne bordelais Boris Palu a livré, pour Sud-Ouest, une analyse lucide de la prestation de son équipe, pointant notamment les occasions manquées et la capacité des Jaunards à capitaliser sur les temps faibles de l’UBB :
“Je pense qu’il y a eu deux fois 10 bonnes minutes par mi-temps mais on n’arrive pas à scorer, c’est dommage. Le retour de mi-temps et la fin de première période nous font y croire. À 20-14, je pense qu’il y a la place d’aller chercher quelque chose. Après, on fait quelques erreurs, on prend une pénalité, ça les remet dans notre camp et on n’a pas saisi l’occasion. Franchement, on savait à quoi s’attendre sur les ballons portés, en mêlée, avec les conditions, le froid, le brouillard… Ils ont été meilleurs que nous sur ça, ils se sont nourris des petites erreurs et voilà, franchement aujourd’hui, ils méritent la victoire”.
Au-delà du simple scénario du match, Boris Palu est également revenu sur les difficultés rencontrées par l’UBB dans le secteur de la conquête, un domaine qui a pesé lourd dans la balance et qui a empêché les Bordelais de pleinement exploiter leurs temps forts, notamment lorsque le score était encore à portée de main :
“Oui, il y a eu quelques touches. On en perd quelques-unes dans des moments importants, alors qu’eux quand en perdent, en fin de match, quand il y a 13 ou 14 points d’écart. Ce n’est pas la même chose. On perd des munitions dans les moments où c’est serré, quand on n’est plus qu’à 6 points. Ça s’est joué un peu dans ces petits moments charnière. La semaine précédente, ça tourne en notre faveur : on se fait les passes, on est dans les trous, tout nous revient dans les mains. Et cette fois, non. Mais l’agressivité qu’ils ont mise a fait que les rebonds sont tombés de leur côté”.

