Invité du podcast officiel de l’Union Bordeaux-Bègles, En Bord Terrain, notre trois-quarts centre international Yoram Moefana a pris le temps d’évoquer l’un des piliers du projet girondin : la vie de groupe. Dans une saison longue et exigeante, l’UBB peut s’appuyer sur une ambiance reconnue comme l’une des grandes forces de son vestiaire. Le centre bordelais est revenu sur cette solidarité naturelle qui anime le collectif, et sur l’attention portée aux nouveaux arrivants, essentielle pour maintenir un haut niveau de performance :

“Je pense que tout le monde est comme ça ici. On a envie d’intégrer tout le monde. Je pense qu’il n’y a que des bons mecs dans l’équipe. Pour moi c’est assez logique d’aider quelqu’un qui vient d’arriver parce qu’il peut avoir des difficultés à comprendre le plan de jeu. Il faut le mettre en confiance par rapport aux matchs, lui montrer que l’on est toujours là à côté de lui. Je pense que c’est assez naturel chez moi et chez tous les mecs de l’équipe. Je trouve ça génial parce que c’est humain. Chacun s’exprime et essaie d’aider les jeunes joueurs ou les nouveaux joueurs qui arrivent. Je ne le fais pas consciemment”.

Arrivé très jeune sur les bords de la Garonne, Yoram Moefana a connu toutes les étapes de la construction du projet bordelais moderne. De ses débuts en Espoirs à son installation comme cadre du XV de départ, le centre international est devenu l’un des symboles de cette génération qui a fait franchir un cap historique au club. Il est également revenu sur ce parcours et sur la fierté d’avoir participé aux premiers sacres de l’UBB :

“Je suis très heureux d’avoir pu passer le cap du Top 14 avec l’Union Bordeaux-Bègles. Je suis arrivé à l’âge de 19 ans, j’ai pu jouer en Espoir et ensuite grandir avec cette équipe. Jusqu’à gagner les premiers titres”.