Interrogé par l’AFP, repris par FoxSports, Adam Ashley-Cooper est revenu sur son intégration en France et les différences avec le Super Rugby : “C’est plus long pour moi qu’en Australie. Si on additionne le Top 14 et la Champions Cup, ça fait entre 30 et 40 matchs dans la saison. C’est un challenge mentalement et physiquement. Ça demande une plus grande profondeur et une stratégie différente mais j’apprécie ce challenge […] Le jeu ici est plus orienté sur les phases arrêtées donc il y a plus d’interruptions et moins de libertés de jeu […] Peu importe où je joue sur le terrain, je me mets de la pression pour l’emporter. Sans pression vous ne pouvez pas être performant […] J’aime le changement et j’apprécie vraiment mon temps en France. C’est très différent de chez moi. La langue est difficile mais j’essaie de l’apprendre plusieurs heures par semaine“.

 

Il est aussi revenu sur son rôle dans les lignes arrières de l’UBB : “Je suis un leader. On attend de moi que je partage mon expérience et mon leadership avec l’équipe. Ce sont de jeunes lignes arrières. J’essaie de communiquer autant que je peux. J’ai joué plus de 100 matchs internationaux, et je dois être un leader par l’exemple“.

 

Pour finir, il est revenu sur l’équipe d’Australie pour laquelle il peut encore jouer : “Pour le moment Sekope Kepu et moi n’avons pas trop réfléchi au Rugby Championship. Je suis concentré uniquement sur Bordeaux. Nous prendrons notre décision après la saison“.