Interrogé par Sud-Ouest, Ole Avei a accepté de revenir, sur l’automne 2011, où bien que courtisé par le grand Stade Toulousain, il avait préféré prolonger l’aventure pour 5 ans avec l’UBB : « Ma première priorité, c’est ma famille. Quand Toulouse m’a approché, j’ai parlé avec ma femme, mes amis. Je leur ai demandé : qu’est-ce que je fais ? J’ai besoin d’un environnement où je me sente bien. J’adore cette ville, j’aime cette équipe où aucun joueur n’est au-dessus des autres, ce club qui a su faire confiance à un noyau très soudé d’étrangers ».

Laurent Marti, le président du club, est lui aussi revenu sur la marque de confiance montrée par le joueur, à une période où l’UBB n’était pas aussi développée qu’à l’heure actuelle : « Quand Ole a été attaqué par le Stade Toulousain, c’était notre première année en Top 14, nous étions encore fragiles. S’il avait dit oui, d’autres auraient pu partir et l’on aurait pu exploser. Sa décision marque un tournant ».