Dans le cadre du dossier que lui consacre le Midi Olympique dans son magazine du mois de novembre, Marie-Pierre Serin, la mère de notre demi de mêlée Baptiste Serin, s’exprime sur la passion de son fils pour le rugby dès son plus jeune âge : « Tout petit déjà, lorsqu’on lui demandait le métier qu’il voudrait faire, Baptiste nous répondait : ‘rugbyman professionnel’. Nous avions beau lui dire que rugbyman n’était pas un métier, qu’il fallait d’abord faire des études et ensuite jouer au rugby, comme son père, il n’en démordait pas, il ne voulait pas admettre une alternative […] Dès le retour de l’école, et jusqu’à ce que la nuit tombe, il jouait dans le jardin avec son ballon. Nous devions l’appeler pour le repas. Il avait besoin de se défouler mais il était le plus sérieux de l’équipe parce qu’on sentait bien qu’il avait le rugby dans le sang. Il était le plus attentif. Chaque fois qu’il ne pouvait pas marquer ou que son équipe perdait, il était en pleurs. C’est un râleur né, il ne supportait pas la défaite ».