Serin : « Ce Grand Chelem a provoqué en moi une prise de conscience »

Baptiste Serin

 

Dans le cadre du dossier que lui consacre le Midi Olympique lui consacre, notre demi de mêlée international, Baptiste Serin, revient sur deux événements qui ont marqué son aventure internationale.

 

Tout d’abord le Grand Chelem qu’il a réalisé avec l’équipe de France U20 : « En moins de 20 ans, sur la route du Grand Chelem, il a fallu que les leaders de jeu prennent leurs responsabilités alors j’ai décidé de provoquer le déclic. Je n’étais pas le seul, il y a avait notamment François Cros et Kilan Hamdaoui. Nous avions décidé de prendre les affaires en main parce que tous avions à cœur de réaliser quelque chose. Nous avons enchaîné les matchs en position de titulaires, le staff nous faisait confiance alors nous avons su forcer le destin. Ce Grand Chelem a été mon premier grand titre en Tournoi et le plaisir a été décuplé par le fait qu’il ait été partagé avec des copains. Nous nous suivons depuis les moins de 16 ans. Ce Grand Chelem a provoqué en moi une prise de conscience. Il reste, pour l’instant, ma plus grande émotion. Le dernier match a été joué à Tarbes contre l’Irlande, le stade était comble et la victoire ne fut acquise que dans les 10 dernières minutes. Tous les joueurs de l’équipe sont restés en contact, le plus souvent par écrit ».

 

Mais aussi ses débuts au plus haut niveau, lors de la tournée estivale en Argentine avec le XV de France : « C’est un rêve que je faisais depuis tout petit, mes parents peuvent en témoigner. Mais c’est un rêve que l’on croit inatteignable. Il y a eu du travail, une part de chance aussi et des opportunités que j’ai su saisir et qui m’ont amené à entrer en équipe de France l’été dernier. J’ai traversé cet épisode comme un moment d’énorme plaisir dans une formidable ambiance de groupe, ce qui explique nos résultats. Mais nous les jeunes qui découvrions le contexte, le staff a su nous mettre en confiance. Cela reste un souvenir mémorable, d’autant que mon père est venu en Argentine, c’était un gros plus ».