Dans l’émission de France Bleu Gironde, La Mêlée du Lundi, Yoan Leshauriès, Arnaud Carré et Philippe Barbe, sont revenus sur le match à venir de l’UBB contre Grenoble.

Pour le journaliste de Sud-Ouest, « ça va être compliqué chez une équipe qui joue sa survie et surtout après le match qu’elle vient de faire contre Clermont, où elle était à un cheveu de gagner. Petite erreur d’arbitrage ? Ils vont être encore plus remontés par rapport à ça. Ils vont la vouloir cette victoire […] Les avants que l’on a déjà vu à l’œuvre ce week-end contre le Stade Français, vont être très sollicités ce week-end ».

Le journaliste de France Bleu Gironde, pour sa part rappelle que « c’est une équipe qui a dû gérer le cas Landreau, qui a été ‘mis au placard’. Ça n’a pas dû faire l’unanimité au sein du club. C’est un groupe qui a été privé de joueurs très importants. La colonne vertébrale commence à rentrer. Ils sont en train de retrouver une ossature. Ce qui me fait peur c’est les propos de Jackman, le manager. Il y a 3 journées, il a dit ‘on va à Toulon, on va à Clermont, moi ce que je veux c’est que mes joueurs soient prêts pour recevoir Bordeaux’. L’UBB est très attendu parce que Grenoble sait que s’ils concèdent une nouvelle défaite à la maison, ça ne sent pas bon […] L’UBB l’année dernière devait aller gagner à Grenoble pour rester dans la course au 6, elle avait réussi  à le faire. Grenoble c’est aussi une équipe qui est capable de proposer un gros volume de jeu. L’UBB a toutes ses chances au Stade des Alpes. Je dis juste que l’équipe de Grenoble qu’elle va affronter, ce n’est pas celle qui prenait cartons sur cartons au mois d’août et de septembre. L’UBB a les armes pour replonger Grenoble dans le doute ».

Grenoble, pour le président du comité Côte d’Argent,  « c’est une bonne équipe. On peut être 13^ème au bout de quelques journées parce qu’il y a des choses qui se passent. Au-delà de Landreau, il y a eu un changement de président. Il y a eu quelques blessures. Sur ce qu’ils ont fait contre Clermont, ils étaient dominateurs. On va souffrir. Il y a 10 jours, j’aurai dit qu’on allait essayer de chercher une victoire à l’extérieur. Je pense toujours la même chose mais cela va être plus compliqué. Ils sont en évolution […] Si on respecte notre jeu, on peut vraiment les ennuyer. On a un jeu complet. On n’a pas de trous. Eux leur jeu d’avants est assez distanciés de leur jeu de 3/4. Si l’on développe les qualités habituelles que l’on a. Je pense que l’on est en mesure de leur créer de gros problèmes ».