L’ancien demi de mêlée des Bleus, Fabien Galthié, a été interrogé sur le début de carrière que Baptiste Serin qui pourrait ressembler au sien. Avec son expérience passée, il tente de conseiller le joueur de l’UBB dans L’Equipe du jour. « On aime les gens qui “puent” le rugby. Son jeu, c’est une bouffée d’oxygène, sa chistera, ses petits coups de pied par-dessus sont des rayons de soleil. Il paraît facile, il a comme une vision, une anticipation et, en plus, les clés techniques pour les réaliser. C’est une forme d’insouciance, c’était mon cas aussi. En équipe de France, quand le niveau monte, on a l’impression d’y voir plus clair. Toutes les clés qu’on nous a données, tous les réflexes qu’on a travaillés étant gamin se mettent en place les uns après les autres, sans qu’on y pense […] L’après ? Moi au début, à Colomiers, j’étais encouragé à pratiquer un rugby total, instinctif, libre. Mes premières difficultés remontent à ma rencontre avec Pierre Berbizier, un entraîneur qui me demandait d’être plus structuré alors que je n’avais pas la maturité nécessaire. C’était difficile, je n’arrivais plus à apporter ma plus-value dans le protocole de jeu que Pierre me proposait. Plus tard, des coaches comme Bernard Laporte et Nick Mallett m’ont permis de trouver des clés pour réorganiser mon jeu ».