Comme il l’avait déjà expliqué auparavant, Baptiste Serin se prépare mentalement pour être hermétique à l’environnement, et ce fut le cas pour Twickenham. “Cela peut paraître fou, mais oui j’ai été hermétique à l’environnement de Twickenham. C’est quelque chose que j’ai travaillé avec mon préparateur mental. Je fais abstraction de ce qui se passe autour. Si je commençais à regarder les tribunes, je risquerais de me perdre les chevaux. Là, j’ai géré”.

 

Et il devra également user de ce stratagème lorsqu’il se retrouvera face à Connor Murray, et donc face à l’Irlande. “L’Irlande, cela va être encore un très gros morceau. On va essayer d’être ambitieux. On se doit de l’être. On a du temps pour se préparer. On va l’exploiter au maximum. Quant à Connor Murray, c’est un très grand neuf, que j’admire. Avec le Néo-Zélandais Aaron Smith, ce sont les deux meilleurs du monde. Je ne sais pas si j’aurai la chance de l’affronter. Si c’est le cas, ce sera un privilège”.

 

Sud Ouest