Adams : « Le rugby m’a préservé de la rue »

Heini Adams

 

Kirikou ou, pardon, Heini Adams – mais en fait Heinrich de son vrai prénom – a eu le droit à un bel article dans L’Equipe Magazine de samedi. Le bordelais revient notamment sur son enfance dans son pays d’origine. « Nous vivions en zone rurale. Toutes les communautés étaient séparées : blancs, noirs, métis… Ma mère, institutrice, travaillait loin de chez nous. Elle partait le lundi et ne revenait que le vendredi ». Son père aimait lui aussi le rugby et « jouait numéro 9. C’est un sport traditionnel chez nous, les métis ».

 

C’est en tout cas ce sort qui a protégé Heini des maux de la rue et de la pauvreté. « Quand tu n’as rien, c’est difficile de résister à l’argent facile et aux gangs. Surtout quand tu as la charge d’une famille. Mon esprit a été accaparé par le rugby, les entrainements, l’envie de jouer avec les copains. C’est ça qui m’a préservé de la rue ».