Interrogé par l’Equipe, Olivier Roumat, le père de notre nouveau 3^ème ligne, Alexandre Roumat, revient sur la façon dont il intervient dans la carrière de son fils : « Je ne rentre pas dans sa manière de vivre le rugby. Le risque, c’était de se dire : il joue parce que moi j’ai joué. Mais ce n’est pas le cas. Il joue parce qu’il veut réussir. Et moi, je prends du recul pour le laisser vivre ses échecs et ses réussites. Il sait, et on en a souvent parlé, qu’une carrière ce n’est jamais rectiligne et qu’il y a des moments où il souffrira parce qu’il ne joue pas, ou moins, qu’il est blessé, que ça ne va pas aussi vite que lui aimerait. Il se construit. Certains parents idéalisent leurs enfants : t’es le plus fort, le plus beau. Pas moi. Ce n’est pas bon parce que le gosse n’a pas un bon retour sur la réalité des choses. Le professionnalisme, c’est compliqué, et il aura plus de pression que moi j’en ai eu […] Je suis très content qu’il aille à Bordeaux parce que l’UBB est un club qui fait jouer les jeunes et qu’il aura sa chance pour prouver qu’il le niveau du Top 14 […] Pour moi, l’argent ne doit pas être le nerf de la guerre, et il le sait. L’important, c’est de jouer ».