Journaliste pour France Bleu Gironde, Arnaud Carré, est revenu, lors de La Mêlée du Lundi, sur la nouvelle dimension physique présente dans le jeu mis en place par l’UBB depuis le début de saison : « Cette évolution, elle n’est pas nouvelle parce que Raphaël Ibanez, quand il est arrivé, la première chose qu’il a essayé de mettre en place, c’est justement apporter cette rigueur, cette rugosité. La différence avec cette intersaison, c’est non pas que l’UBB a un jeu plus restrictif, mais qu’elle a décidé d’ajouter une dimension physique supplémentaire dans ce qu’elle propose. Après vous ne pouvez pas demander à Mahamadou Diaby de jouer le même rugby que Hugh Chalmers. Ce ne sont pas les mêmes joueurs. Quand vous avez du Naqalevu, du Diaby, du Houston, vous jouez, de facto, au rugby différemment. On en reparlait ce matin avec le président Marti. Il est effaré de l’importance prise aujourd’hui par la force physique brute d’une équipe de Top 14 pour pouvoir exister dans le championnat et ensuite pouvoir jouer au rugby. Si vous n’avez pas ce minimum de répondant, vous n’existez pas ».