Avec un nouveau coach des avants et des arrières à intégrer, le staff de l’UBB a eu besoin d’un petit temps d’adaptation et a du définir un nouveau mode de fonctionnement. Jacques Brunel, qui est à la tête de celui-ci, revient sur son fonctionnement : “Nous avions à construire un staff car c’était ce qui avait changé le plus par rapport à l’an passé. C’était notre premier objectif dès la reprise : construire un staff qui fonctionne bien, que l’ensemble du groupe sente que ça fonctionne bien. Aujourd’hui, on a trouvé un bel équilibre entre les Anglo-Saxons, qui sont trois puisqu’il y a aussi Joe Worsley, et les Français. C’est-à-dire tous les autres, les médecins, les kinés, les préparateurs physiques, etc. Chacun apporte sa particularité. On apprend toujours et ça m’a fait évoluer dans ma façon de manager. Ce qui m’a beaucoup intéressé, c’est la manière de construire les séances d’entraînement. C’est un petit peu ce que nous voulions faire précédemment mais les Anglo-Saxons, avec une touche plus pragmatique, nous ont amené des constructions de séances intéressantes, avec l’objectif de mettre de l’intensité car c’est la base du jeu que nous voulons pratiquer […] Ce sont eux qui mènent toutes les séances. Je me suis mis en retrait du terrain, et il n’y a aucune raison que j’y retourne prochainement. Ça pourrait arriver de manière épisodique mais ce n’est pas l’objectif. C’est la première fois de ma carrière que je me mets autant en retrait par rapport au terrain“.

Source : Midi Olympique