Dans les colonnes de l’Equipe, notre arrière international, Nans Ducuing, revient sur sa découverte tardive du rugby, lui qui jusqu’à 14 ans n’avait fait que du ski dans ses Pyrénées natals : « De trois à quatorze ans, je n’ai fait que du ski, même au collège, où j’étais en section ski. J’avais un bon niveau et j’ai eu quelques distinctions, dont deux titres de champion des Pyrénées en géant et en slalom. J’avais douze ans. Il n’y a qu’en super-G que j’étais catastrophique, j’étais tellement lent. À quatorze ans, on m’a proposé de partir en pôle Espoirs dans les Alpes, mais moi, je n’avais jamais quitté ma vallée d’Aure. J’étais très proche de ma famille, ça m’a fait un peu peur, j’ai préféré rester où j’étais. Puis, je suis parti au lycée à Lannemezan (Hautes-Pyrénées), où j’ai basculé vers le rugby. Je venais d’un sport individuel et j’ai découvert l’autre versant, l’aspect collectif, qui m’a plu tout de suite. À dix-sept ans, je suis parti à Bayonne pour intégrer l’école d’ostéopathie. Pendant quatre ans, j’ai joué à l’Aviron. Le rugby se passait bien, les études aussi, puisque j’ai eu mon diplôme, mais j’ai eu beaucoup de blessures et il fallait que je reparte vers quelque chose de nouveau. Puis, je voulais privilégier les études. Je voulais avoir une double casquette kiné-ostéo, et comme je savais que Perpignan avait un partenariat avec l’école de kiné de Gérone (Espagne), j’ai contacté directement le club, en 2013. L’USAP m’a pris en Espoirs et j’ai intégré l’école ».