Madaule : « Il me manque 3cm pour être vraiment un grand 3e ligne »

Louis-Benoit Madaule

 

 

Hier Rugbyrama publiait un article au sujet de Louis-Benoît Madaule, notre 3e ligne depuis 2011 au club et qui était capitaine contre le Racing en l’absence de Clarkin. Nous sommes sans doute nombreux à le penser parmi les supporters de l’UBB mais pour eux Louis-Benoît est un joueur qui « demeure sous-coté au niveau national à un poste il est vrai très concurrentiel« .

Quoi de mieux que demander leur avis à ses coéquipiers, à commencer par son capitaine Matthew Clarkin. Pour celui-ci c’est « un homme à tout faire, gratter, sauter, plaquer, prendre l’intervalle, faire des passes, c’est pour cela qu’il est bien dans cette équipe. Il y a deux ans, en fin de championnat, c’était le meilleur troisième ligne aile en France et on n’a pas parlé plus que ça de ses prestations. Aujourd’hui, quand je vois des joueurs français qui enchaînent deux trois bons matches et se trouvent si vite en équipe de France, je suis surpris. Ce n’est pas normal que l’on ne parle pas plus de lui que ça. Son seul défaut ? Il faut qu’il arrive à garder son sang froid dans certaines situations vis à vis de l’arbitre quand il demande des explications. Cela vient avec l’expérience mais on a vu qu’il progresse la-aussi ».

Pierre Bernard, le demi d’ouverture de l’UBB a aussi son avis sur la question. Pour lui, c’est « l’un des rares joueurs à pouvoir enchaîner tous les matches. Après, ceux qui font les tâches obscures sont un peu moins mis en valeur et c’est peut être ce qui se passe aujourd’hui. Je pense qu’il a le respect d’un paquet de ses adversaires. Après, il y a du monde à son poste et une carrière, c’est assez long, il suffit d’une fois. Il y a des choses dans le rugby, on ne les contrôle pas, quand il aura sa chance, il démontrera toute sa classe ».

Pour ce qui est du principal intéressé, même s’il reconnait avoir eu la sélection « à l’esprit la saison dernière si on avait fait les phases finales. Ces matches font partie de la construction pour se révéler au plus haut niveau. Félix (Le Bourhis) a été appelé car on a parlé un peu plus de l’équipe. La chance, il faut savoir la provoquer mais aussi viser les phases finales pour taper dans l’œil des sélectionneurs. Je ne veux pas faire ma publicité mais être bon avec mon équipe, je mise sur un travail de fond pour y arriver », il reconnaît que c’est « le terrain qui est la vérité, à moi d’être bon, d’enchaîner les performances pour pouvoir un jour postuler. Il y a un système qui est en place, avec des joueurs de qualité, il ne faut pas arriver et faire Zorro. »