Taofifenua : “Avoir supprimé l’impact en mêlée a changé le poste”

    Jefferson Poirot et Taofifenua Sebastien

     

     

    Avant le match de ce WE contre Grenoble, Sébastien Taofifenua et Jefferson Poirot les 2 jeunes prometteurs piliers gauches de l’UBB ont accordé un interview commun au journal Sud-Ouest.

    Interrogé sur la présence de piliers de plus en plus jeunes en Top 14 alors qu’avant on les voyait plutôt éclore vers 25-26 ans, Jefferson déclare “Ça reste plus vrai pour les droitiers. À gauche, il y a de plus en plus de jeunes Français : Eddy Ben Arous, Xavier Chiocci… On travaille tellement physiquement qu’on est prêt plus tôt. Dans notre cas, on a la chance d’avoir déjà deux ou trois ans d’expérience“. Pour Sébastien “Avoir supprimé l’impact en mêlée a changé le poste. Ce n’est pas moins difficile mais le profil est différent d’il y a dix ans. Le rapport de la part de la mêlée et du jeu a changé“.

    En tout cas les deux n’aiment pas trop que l’on fasse référence à leur âge. Pour Sébastien ils sont “en train de basculer de l’autre côté. Être le jeune, ça suffit !” Pour Jefferson “Le jeune, il est protégé. Là, le club nous donne plus de responsabilités. Si on reste dans cet état d’esprit, on ne peut pas assumer. Le revers est que tu n’a plus d’excuses. À la vidéo, tu charges comme les autres (sourire).” Ils n’aiment pas non plus le terme prometteur. Pour Jefferson, “Il ne faut pas tomber dans le piège de se reposer sur cela. Plutôt travailler pour atteindre ses objectifs. Certains joueurs prometteurs le sont restés toute leur vie” tandis que pour Sébastien “Savoir qu’on parie sur nous motive. Il faut bosser encore plus pour assumer. À Perpignan, quand j’ai débuté, les gens autour s’étaient peut-être été emballés trop vite. J’avance à petit pas. Et je pense qu’ici on est bien encadré pour ne pas rester sur nos acquis“.

     

    Si vous voulez voir le reste de leurs réponses l’article de Sud-Ouest est disponible ici et pour en apprendre un peu plus il y a aussi un article qui est paru dans 20 minutes ici (avec en particulier l’avis de Régis Sonnes sur Sébastien Taofifenua).