Invité dans les studios de Radio CHU, pour l’émission Sports Inside, notre 3^ème ligne, Mahamadou Diaby, est revenu sur la mort d’un jeune espoir d’Aurillac sur un terrain de rugby cet été et les mesures prises en conséquence par la FFR : « Je n’ai pas assez de recul sur la question pour vous répondre. Je n’ai pas vraiment d’avis. Ce sont des choses tristes, qui arrivent. On sait que le rugby est un sport dangereux. C’est toujours un peu délicat quand il y a des choses comme ça qui arrivent. Je n’ai pas assez de recul sur les mesures prises pour vous dire si cela va avoir un impact ou pas. Le plaquage fait partie du rugby. Moi j’ai découvert le rugby en le voyant à la télé pour la première fois à l’âge de 18 ans. La première chose que j’ai vu, c’est cet aspect de plaquage et de combat. C’est ce qui m’a plu. Ça dépend aussi de comment on appréhende les choses. Quand vous regardez les petits, c’est marrant parce qu’ils y a différents profils. Dès tout petit, on peut voir qu’il y en a qui sont plus dans l’évitement, qui aiment courir avec le ballon. Il y en a d’autres qui aiment foncer, qui aiment le contact. Du coup je ne sais pas si c’est la solution ou pas, mais le plaquage a toujours fait partie du rugby et il y a des petits qui se sont mis au rugby parce qu’ils aiment plaquer. D’autres n’aiment pas plaquer ou se faire mal, mais aiment l’autre facette du rugby. On verra ce que ça va donner, mais une chose est sûre, il faut que ces choses-là, arrivent le moins possible ».

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