A l’occasion du début du tournoi U20, avec le match France-Ecosse (demain à Gueugnon), Lucas Méret le jeune demi d’ouverture espoir de l’UBB est revenu pour Sud-Ouest sur son aventure en équipe de France et à l’UBB, en commençant par la saison passée : “Je savais que je n’aurais pas beaucoup de temps de jeu. J’étais là pour vivre et prendre de l’expérience, donner au maximum à l’entraînement. Le Tournoi, c’était facile : j’ai disputé un match, je jouais à côté en club. La Coupe du monde en Nouvelle-Zélande a été plus frustrante. Mais j’avais un an d’avance, encore le temps de découvrir.”

Cette année avec le changement de génération, il devrait avoir plus de responsabilités et de temps de jeu pour défendre le Grand Chelem réalisé la saison dernière : “Ce n’est pas de la pression, plutôt un exemple à suivre et de l’envie. On n’est ni moins bon ni meilleur que la précédente génération, on est différent, avec peut-être moins de joueurs déjà en Top 14. Les coachs m’ont dit qu’ils m’attendaient sur la gestion des temps forts et faibles, dans un rôle de meneur. On s’entraîne depuis six mois ensemble. Maintenant, il faut montrer.”

Il est aussi revenu sur son avenir à l’UBB où à 20 ans pour le moment il n’a intégré l’équipe première que pour quelques entraînements : “À mon poste, il faut de l’expérience, être patient. Mais je sais aussi que si à 22-23 ans, je n‘ai pas de temps de jeu en pro, ce sera compliqué de percer. Il faudra faire des choix intelligents. Je suis à l’UBB, j’ai envie d’y rester mais je ne me mets pas de barrière. C’est difficile d’avoir du temps de jeu en Top 14, il va y avoir de plus en plus de concurrence. C’est un challenge excitant mais s’il faut passer par un prêt ou un passage en Pro D2, je le ferai.“