Interrogé dans L’Equipe ce matin, Sofiane Guitoune explique pourquoi il a cette joie de vivre permanente, qui se retranscrit d’ailleurs sur un terrain de rugby.

 

« Il faudrait être fou pour se plaindre. On a la bonne vie, autant en profiter […] Oui, je suis heureux de vivre, je n’ai pas eu trop à me plaindre dans ma vie. Mes parents ont fait beaucoup de sacrifices pour nous, ne nous ont jamais montré qu’on était dans la difficulté. Mon père est maçon, après avoir fait les trois-huit. Ma mère travaillait dans la confection, elle est maintenant assistante maternelle à la maison. Mais on a toujours bien vécu. Il y a eu des coups durs, parfois je fais la gueule, mais la plupart du temps j’ai le sourire. C’est ma façon d’être […] Mes potes du rugby apprécient que j’ai toujours la banane, plutôt qu’un mec qui tire la tronche. Mais rien n’est calculé. Je ne fais pas ma vie en fonction des autres, je suis comme ça […] Ma joie de vivre, je pense, se retranscrit sur la pelouse. Je n’aime pas être sur le terrain pour m’emmerder et de ne pas toucher de ballon ; ou ne rien en faire quand je l’ai. Aujourd’hui je vais essayer de faire comme en club : me proposer, tenter des choses. Bien sur que je veux marquer, être le plus parfait possible ».

 

L’Equipe