Ibanez et Marti clôturent le débat

Raphael Ibanez et Laurent Marti

 

C’était hier, sur les ondes de Sud Radio. Forcément interrogé sur l’arlésienne qu’est la succession de Philippe Saint-André au poste de sélectionneur des Bleus, Laurent Marti et Raphaël Ibanez ont décidé de clore le débat assurant qu’il n’y avait pas de contacts. Le Président bordelais en a d’ailleurs profité pour demander, si son manager était l’élu, qu’on le prévienne assez tôt pour qu’il puisse se retourner. Mais encore une fois, plus question d’en reparler, il y a une saison à (bien) terminer.

 

Laurent Marti : « Le problème c’est quand le nom de Raphaël a commencé à sortir, on nous a posé des questions et on a répondu avec notre bonne volonté habituelle et en toute transparence. Résultat, le buzz est en train de grossir. Il a atteint un stade qui devient schizophrène. On en a discuté avec Raphaël et les joueurs ce matin, plus à la conférence de presse aujourd’hui, pour dire qu’on allait arrêter d’en parler parce que dès qu’il y a un mot de plus, vingt journalistes m’appellent pour savoir ce que veut dire ce mot supplémentaire. Donc on arrête d’en parler. Raphaël n’a pas de contact, je n’ai pas de contact, donc pas la peine de parler de choses fondées uniquement sur des rumeurs. Je crois que pour tous les présidents de clubs susceptibles que leur manager rejoigne l’équipe de France, la seule chose qu’on demande c’est d’être prévenu le plus tôt possible pour qu’on puisse se retourner. Ce n’est que du bon sens. Je comprendrais mal qu’on attende le dernier moment pour décider. Il y a le temps d’ici le mois d’avril, le mois de mai, de prendre une décision parce que c’est cracher sur les clubs professionnels et ça, je ne peux pas l’admettre. Qu’on nous respecte un petit peu quand même ».

 

Raphaël Ibanez : « Non, je n’ai pas de contacts avec la Fédération Française de Rugby. Laurent Marti l’a bien expliqué. Dois-je apporter un complément ? Ce que je pense sincèrement c’est que tous les managers de Top 14 espèrent un jour entrainer l’équipe de France. Par définition et la force des choses, j’en fais partie. Évidemment que ça ne me laisse pas indifférent. Simplement, parce que l’équipe de France c’est plus de dix ans de ma vie, il y a un lien affectif fort avec la sélection. Maintenant, tout ça n’est pas à l’ordre du jour. Je pense qu’on ne force pas le destin en distillant des petites phrases, en provoquant des candidatures spontanées ou en se lançant dans un lobbying déplacé. Ça ne correspond pas à ma personnalité. Je ne suis pas bon pour le jeu de poker-menteur. Je reste concentré sur l’immédiat et ce que je peux contrôler, le prochain match contre La Rochelle ».

 

Rugby et Compagnie, Sud Radio