Interrogé lors de son passage sur les antennes de RMC, dans l’émission Entre les Potos, notre manager, Christophe Urios, est revenu sur son apport à l’UBB depuis le début de saison : « Ne comptez pas sur moi pour dire que c’est grâce à moi que Bordeaux gagne des matchs, c’est mal me connaître. J’ai besoin de travailler en étroite relation avec mes joueurs, de poser le cadre avec eux, de les intégrer, les impliquer. Ce n’est pas le staff d’un côté et les joueurs de l’autre, les joueurs gagnent et le staff perd. Je ne crois pas à ça. Je crois que l’on est ensemble sur le même bateau. On construit les choses ensemble. A partir du moment où on battit le projet ensemble, il faut le respecter. Je crois à la valeur de la parole. Quand on dit les choses, on les fait. Tu réussis ou pas, c’est autre chose. Mais tu te donnes les moyens de le faire. C’est pour ça que quand je suis parti de Castres et que l’on a fait ce dernier mois, j’étais fou furieux, parce que j’avais vraiment l’impression que l’on n’avait pas respecté notre parole. On a lâché le bouclier de Brennus sans vraiment combattre à la fin, alors que c’était facile. Je ne sais pas s’il y a une méthode, mais en tout cas, il y a un état d’esprit. C’est ce qui me caractérise, ce que j’aime. J’aime quand les joueurs sont impliqués, qu’ils partagent tout avec nous, quand il y a une vraie relation avec le public. J’adore ça. Ce groupe m’a redonné l’envie d’entraîner. Quand je suis parti de Castres, j’étais malheureux, déçu. Ce groupe m’avait tellement donné à Castres, que je ne comprenais pas pourquoi on avait fait cette fin de saison. Là je suis en train de retrouver la joie d’entraîner, le plaisir d’être avec un groupe ».