Jefferson Poirot : « Peut-être que le supplément d’âme ou l’énergie qu’ils ont perdus à parler, c’est l’énergie qui leur a manquée à la fin »

 

Interrogé par Rugbyrama, notre pilier international, Jefferson Poirot, est revenu sur ce qui pouvait avoir fait la différence lors de la rencontre contre l’Argentine, en ouverture de la Coupe du Monde :  » Sur les tests, je l’ai répété : on se donne rendez-vous le 21 septembre ! Et quand on annonce des choses comme ça, on est obligé d’assumer derrière. Ce qui m’a plu, c’est que dans la semaine on n’a pas tant parlé que ça. On s’est concentré sur nous. On avait des Argentins qui parlaient beaucoup et on n’est pas sorti de nos gonds en conférence de presse, n’annonçant rien de choc. Toute la semaine, on les a entendus. Peut-être que le supplément d’âme ou l’énergie qu’ils ont perdus à parler, c’est l’énergie qui leur a manquée à la fin […] À l’image de la dernière action… De frustration, ils viennent essayer de nous ‘chacailler’ alors que le match est fini. Il n’y a, pour moi, aucun intérêt. C’est le côté sanguin des latins. On l’accepte. Comme je l’ai dit, ce qui est bien c’est que l’on n’a pas été surpris de ça« .