Christophe Urios a longuement insisté, après le match nul entre Montpellier et Bordeaux, sur le caractère des joueurs bordelais.

« Oui, j’ai trouvé qu’on s’était accroché. Encore une fois, je n’ai pas vu un grand Bordeaux, mais j’ai trouvé qu’on s’était accrochés. Quand on était à 13, on n’a pas perdu les pédales. Sur cette dernière touche, je me demande si on va partir à l’abordage, et à mon avis ça n’aurait pas été une bonne idée, pour plein de raisons. Mais il fallait faire ce qu’on a fait, c’est-à-dire les mettre à la faute sur les ballons portés, mais malheureusement ils ont bien défendu sur ça […] On ne peut pas parler de maîtrise, on n’a pas une bonne conquête, on fait 16 fautes. On ne peut pas parler de maîtrise, ce n’est pas vrai. Par contre, ce que j’ai aimé, c’est qu’on s’est accrochés, on s’est battus. Ce n’était pas un match facile, à 12h30. Hier on a fait une journée de bus… Ce ne sont pas des choses faciles à préparer. Mais bon, j’ai trouvé qu’on était là, qu’on était dans le match. Je l’avais dit avant le match, que j’aimerais qu’on y soit. Et on l’a été parce qu’on se donne les moyens de le gagner. Avec quelques ballons de plus en conquête directe, quelques ballons mieux négociés, je pense qu’on aurait dû gagner le match […] On a de la réussite parce qu’on reste très peu de temps à 13. On a un peu de réussite, ça permet d’arriver au bout. On est contents d’avoir deux points, de rester toujours invaincus. On est à la poursuite de Lyon qui fait un début de saison incroyable, donc on va s’attaquer au château fort la semaine prochaine. J’espère que la semaine prochaine, ce sera un meilleur match, parce que là ce n’était pas un bon match ».

ARL