Interrogé au micro d’ARL, notre manager, Christophe Urios, est revenu sur sa technique d’entraînement, qui consiste sur certaines séances à soumettre les joueurs à des intensités similaires voir plus importantes que ce qu’ils pourraient rencontrer en match : « On fait en sorte de mettre les joueurs sous pression, notamment sur la journée du mardi. L’idée, c’est de se rapprocher le plus possible, voir même de dépasser l’intensité que l’on va avoir en match. Evidemment, il n’y a pas les contacts du match ou en tout cas pas sur la durée, mais on essaie de mettre en place des situations qui ressemblent au match que l’on va vivre et sur lesquelles les joueurs sont en urgence. Il faut arriver à prendre les bonnes décisions en permanence au bon moment, être précis. On sait que sur le dernier cycle, on a manqué énormément de réalisme. Des entraînements comme ça nous permettent de nous améliorer et de prendre les bonnes décisions quand on est en surchauffe […] On fait en sorte de le contrôler. On a des semaines qui sont très méthodiques. On sait que le lundi on doit faire tel travail et ne pas le dépasser. Par exemple, hier on a mis des skills le matin parce que je voulais en mettre pour lancer la semaine, on a eu un lundi un peu chargé du coup, mais ce n’est pas très grave dans le sens où on n’avait pas joué le week-end. Mais j’ai demandé aujourd’hui de réduire un peu la voilure parce que je ne voulais pas recharger aujourd’hui. Même si sur l’entraînement d’aujourd’hui, on était un peu plus haut que ce que l’on a pu faire sur le cycle d’avant. Sur le cycle d’avant, on n’a pas beaucoup travaillé. On a maintenu. On n’a pas développé parce qu’on a eu des semaines où on jouait samedi ou dimanche. Là on est sur une période où il faut que l’on remette de la force en musculation, du gros travail de volume en course parce que c’est la reprise, que l’on a trois mois de compétition, parce que la Coupe d’Europe arrive et que ce sont des formes de jeu différentes. On se prépare à tout ça ».