Interrogé au micro d’ARL, notre manager, Christophe Urios, est revenu sur la nécessité de savoir adapter le contenu d’une séance d’entraînement en fonction de l’état de forme des joueurs : « Le match d’Agen était un match très dur. C’était un match compliqué, difficile avec des conditions difficiles, physiques. En termes de data, c’était un match de haut niveau et c’était le premier match depuis trois semaines. Hier (lundi), on était plutôt bien, je trouvais que l’on avait bien récupéré, mais ce matin, on était un peu dans le dur, notamment les avants, et notamment par rapport au combat. On avait prévu des choses, mais on a un peu aménagé en sachant que l’on ne voulait pas qu’il y ait trop de combat cet après-midi. Je voulais qu’ils soient capables de s’engager, de jouer les espaces parce qu’on a quand même besoin de bien les jouer. Encore une fois, on a été capable de rater plusieurs essais, assez faciles. On a besoin de se retrouver en situation. On a fait du 15-12. Ceux qui attaquaient, étaient à 15 pour être plus dans des situations favorables comme ça peut nous arriver le week-end. J’avais demandé que la partie défense soit bien en place mais qu’il n’y ait pas trop de combat. En termes d’engagement physique, elle était dans ce que l’on voulait, avec beaucoup d’intensité physique pour la Coupe d’Europe et pour lancer ce cycle de trois mois. Mais ne pas mettre trop de combat parce que je pense que les joueurs n’étaient pas capables de le faire aujourd’hui. On s’est adapté comme ça. Ça fait partie de notre job ».