Interrogé au micro d’ARL, notre manager, Christophe Urios, est revenu sur la rotation régulière instaurée dans l’effectif depuis le début de saison, pour garder tout le groupe sous pression : « Je ne sens pas d’essoufflement dans le comportement de chaque jour. On est scotché en haut du classement et je crois que les gars ont envie d’y rester. C’est ça le moteur, l’ambition […] Changer pas mal de joueurs, ça fait partie des choses pour ne pas s’endormir. On ne change pas ce que l’on fait depuis le début. Tous les matchs, il y a quasiment entre 6 et 10 joueurs qui changent. Ça fait partie de notre fonctionnement, qui est aussi dicté par les joueurs. On a très peu de blessés, un groupe étoffé, quasiment deux ou trois joueurs par poste de même niveau, ou de niveau compatible. C’est une force. Les joueurs, quand ils sortent de l’équipe, ça les fait chier parce qu’ils ne savent pas quand ils pourront rerentrer. C’est important. Comme un groupe c’est intelligent, ils savent que quand il y a des opportunités, il faut les prendre. C’est la meilleure des recettes. Si tu n’es pas bon, tu ne reviendras pas dans l’équipe, ou pas de suite en tous les cas ».