Christophe Urios : “Avec Jalibert ou Botica, qui sont très offensifs, si je ne les fais pas attaquer, je suis le roi des cons”

Dans le cadre d’une interview accordée à l’AFP et repris par La Provence, notre manager, Christophe Urios, a reconnu qu’il ne voyait pas les résultats qu’il a eu avec l’UBB dès sa première saison comme une revanche : « J’ai balancé quelques scuds là-dessus mais ce n’est pas une revanche. Les journalistes ont tendance à mettre les gens dans des cases: lui, c’est un meneur d’hommes; lui, un technicien… On est tous des techniciens. Je me sens autant technicien que ceux qu’on appelle ‘les grands techniciens’. Sinon, je ne durerais pas. Ca fait 20 ans que j’entraîne, je ne me suis jamais fait virer. On dit que pour être un bon entraîneur, il faut s’être fait virer une fois (rires)… Ca me fait sourire quand on me taxe d’entraîneur défensif… J’utilise les forces de mon équipe : quand tu joues avec Castres avec une charnière Kockott – Urdapilleta, j’ai intérêt à leur dire ‘foutez le bordel’ parce que c’est là qu’ils sont les plus forts. Ce sont des garçons capables de faire tourner un match. Si je ne les utilise pas, c’est un problème de compétences. Quand je vais à Bordeaux, que je vois le profil de mon équipe, ce que les joueurs sont capables de faire, avec Jalibert ou Botica, qui sont très offensifs, si je ne les fais pas attaquer, je suis le roi des cons ».
