Christophe Urios : “Il y avait un groupe compliqué à cette époque-là, avec des joueurs plutôt en fin de parcours, qui avaient beaucoup gagné, qui étaient un peu usés”

     

    Invité du podcast de RugbyMercato, La Cravate, notre manager, Christophe Urios, est revenu sur le début de sa seconde aventure castraise : « Je viens avec deux joueurs, Antoine Tichit et Benji Urdapilleta. Il y en avait d’autres, mais l’histoire de la vie fait que je n’avais pas pu les prendre. Par exemple, Jody Jenneker était encore sous contrat, je parle de lui parce qu’il est venu après avec nous. Je pense aussi à Thibault (Lassalle) qui était parti à Toulon. Quand il part à Toulon en 2015, il est sollicité par un des plus grands clubs d’Europe à l’époque et me demande ce que je fais. Je n’avais pas pris encore de décision, il fallait qu’il prenne une décision rapidement, donc je lui ai dit qu’il n’avait pas le droit de refuser Toulon et que je ne pouvais pas lui dire d’attendre pour venir avec moi parce que je ne savais pas où j’allais aller. Je ne savais pas si je partais ou si je restais à Oyo. Quand j’ai pris la décision de partir, Castres s’est mis sur les rangs et puis ça a été assez rapide. J’ai fait venir Antoine devant, Benji derrière. On avait fait un très bon recrutement avec Rudi Wulf, David Smith, Alex Tulou. C’étaient des mecs importants. J’arrivais avec une équipe assez solide. Par contre, il y avait un groupe compliqué à cette époque-là, avec des joueurs plutôt en fin de parcours, qui avaient beaucoup gagné, qui étaient un peu usés. Je me suis rendu compte que le groupe était usé, que les rotations n’avaient pas été faites. Avec le recul, je me dis que j’ai pris un risque énorme en revenant à Castres ».