Philippe Spanghero : “Le rugby français, et anglais, à l’origine de cette bulle, ne se feraient pas larguer en étant plus rationnels sur les salaires”
Interrogé par Le Figaro, le directeur de conseil en stratégie de communication Team One, Philippe Spanghero, s’est confié sur l’impact que pourrait avoir la baisse prévue du salary cap sur l’économie du rugby : “Ça va quand même dans le bon sens. C’est certes plus philosophique qu’autre chose vu l’ampleur des dégâts économiques. Ça ne suffira pas à les compenser. Mais on amorce un retour en arrière. Et c’est toujours très dur de faire marche arrière. Je le répète, on est dans une économie de spectacle et, si tout le monde s’accorde à baisser les salaires, on ne dégradera pas le produit. Ça n’empêchera pas de rester performants. Surtout, le rugby français, et anglais, à l’origine de cette bulle, ne se feraient pas larguer en étant plus rationnels sur les salaires. Les autres économies mondiales du rugby seraient toujours plus faibles que les nôtres. Une star des All Blacks, à 30.000 euros par mois au lieu de 60.000, je pense qu’elle viendra toujours“.