Juste avant l’été 2014, nous vint une idée… Devant le manque de sites d’informations dédiés à l’UBB, et fort de notre expérience web – mais dans le milieu du football – nous nous sommes lancés dans cette aventure qui allait se montrer vraiment merveilleuse. Nous pesons nos mots. Car oui, c’est bien le bilan que nous tirons après 365 jours dans le milieu de l’Ovalie.

Pourtant, nous n’y connaissions rien. Enfin, je (Romain) n’y connaissais pas grand-chose. Bon, j’avais bien pratiqué ce sport au collège. Bon, j’avais mes cousins qui évoluaient à Meaux (77), à l’époque où ce club était plutôt bien classé. D’ailleurs, je me souvenais parfaitement de cette ambiance champêtre en tribunes lors de ces matches, et surtout des troisièmes mi-temps qui furent probablement mes premières rencontres avec l’alcool et les cacahuètes de comptoir. Mais mon sport, avant tout, c’est le basket. Un sport où j’ai évolué pendant quelques rencontres en professionnel. Oui, j’étais plus adroit de mes mains que du reste… Sûrement pour ça que je tiens mon appareil avec mes mains. Pourtant, ma famille m’a baigné dans le football, chose qui m’a finalement permis de créer www.girondins4ever.com il y a maintenant 12 ans… Allez, fini le MOI JE nombriliste, place à ce qui nous unit, le rugby…

Des à priori, forcément, on en a. Parce qu’on dit souvent que c’est un sport de bourrins… Parce qu’un ballon ovale, c’est un ballon pas vraiment rond, qui rebondit n’importe comment… Et en fait, c’est presque tout le contraire. On a découvert beaucoup d’amour avec des joueurs qui s’enlacent, qui s’embrassent, qui se tapotent sur les fesses et qui parfois se mettent des d… Bref, on s’emporte ! On en a aussi vus qui prenaient soin à l’extrême de leur chevelure, des mecs aussi très à l’aise balle au pied, et surtout de bons vivants. Bon, bien sûr, il y a toujours de gros bourrins, parfois quelques manchots, mais surtout beaucoup de valeurs, de belles valeurs. Des valeurs qu’un sport médiatisé – mais pas trop – a permis de préserver, tout comme l’argent qui n’est pas foutu plein la gueule des badauds… Parce qu’il y en a moins aussi peut-être. Parce que le marché des transferts n’est fait que de fins de contrats ou de résiliations à l’amiable. Là où l’on parle de Maserati ou de Porsche chez les voisins d’en face, ici on se pavane en Dacia, voire en Clio (pas toujours avec toutes les roues), et on demande toujours à Fonfon les bons tuyaux pour un mécano sérieux. C’est un décalage qui nous a marqué, et qui nous a donné réellement un bol d’oxygène, vous n’imaginez même pas…

Alors, nous aussi on a joué le jeu. Nous aussi on s’est pris d’amour pour des joueurs accessibles, avec à 99% le sourire (le 1% restant est pour les lèvres gercées), avec un jeu alléchant, avec une éducation hors-pair, avec des supporters réalisant la première affluence de France et d’Europe. Aujourd’hui, Rugby-Scapulaire a connu une belle progression en seulement une année grâce à vous, supporters, et surtout grâce à ses rédacteurs que sont Matthieu et Julien et plus récemment Cali. Par leurs billets, leur soif de faire vivre leur club avec leurs moyens et avec leur manière et leur personnalité, ils ont grandement contribué à l’essor de RS. Mais pas que. Beaucoup de supporters nous ont apporté leur soutien, eux aussi à leur niveau et avec leur cœur, nous poussant encore et toujours à continuer. Pour être honnête, ils ont seulement conforté notre plaisir, grandissant de mois en mois… Vous, par contre, vous êtes beaucoup trop nombreux pour que nous vous remercions un par un, mais nul doute que vous vous reconnaitrez à travers ces lignes et soyez en sûrs, vous êtes aussi dans nos cœurs et nos pensées.

Ce sont aussi forcément ces joueurs, avec qui nous entretenons une relation de respect réciproque, et avec qui nous avons connu des moments très forts pour une première année, qui nous poussent à continuer. Au travers de petits mots, de petites attentions, qui ne sont peut-être pas grand-chose mais qui pour nous veulent dire beaucoup. C’est aussi des journalistes que nous côtoyons tout au long de l’année, que nous relayons, et sans qui nous ne serions pas grand-chose non plus. C’est enfin un club dans sa globalité qui nous a accueilli, encouragé, encadré, que nous tenions à remercier chaleureusement.

Ça y est, c’est fait, c’est fini, mais cela ne fait que commencer. Au fil du temps, nous allons forcément nous améliorer, nous perfectionner, être un peu plus pointu sur ce sport pour lequel nous étions encore presque puceaux il y a de ça un an. Comme un symbole, nous venons d’atteindre les 1800 fans sur Facebook, et plus de 1000 sur Twitter. En seulement une année, c’est tout bonnement extraordinaire. Merci, merci encore à vous tous. Et bon anniversaire, Rugby-Scapulaire !