Interrogé au micro d’ARL, notre manager, Christophe Urios, s’est exprimé sur la nécessité de faire preuve de force de caractère et de ne jamais abandonner pour s’imposer : “Northampton c’est un peu différent, mais à Castres, le match on doit le gagner bien plus tôt. On a 10 points d’avance et on les remets dans le match. On va le gagner à la fin, mais si on avait mieux géré notre fin de match, ça ne devait jamais arriver. A Montpellier, on a franchi 4 ou 5 fois, notamment en seconde mi-temps, où on vient mourir deux fois à 1m de la ligne, on doit le gagner plus tôt le match. On ne fait pas exprès de gagner les matchs à la fin. Northampton, c’est différent parce qu’en deuxième mi-temps, on a été très pénalisé et on avait du mal à aller chez eux mais ça représente assez bien ce qu’il s’était passé à Castres et à Montpellier, cette force de caractère, ce tempérament, de ne jamais abandonner. C’est important et je trouve que dans l’histoire de l’équipe, de notre projet, c’est important. On bâti des fondations qui sont solides. Pour moi c’est rassurant, même si je préfèrerais gagner les matchs plus tôt […] Le match contre le Racing et contre le Stade Français ont un point commun au-delà d’être des matchs contre des clubs parisiens. Ce sont des clubs qu’on a joué pour ne pas perdre. Quand tu joues pour ne pas perdre, très souvent tu perds. Le Racing, on avait eu tellement de coups durs dans la semaine, on était tellement sur la corde raide, qu’on n’avait pas la force mentale pour le faire. Je ne l’ai jamais senti dans le match. Je n’ai jamais senti une force mentale comme à Northampton par exemple ou à Montpellier et Castres où tu sais très bien que tout peut arriver. Là je sentais non pas qu’on était résigné parce que ce n’est pas le mot, mais qu’on n’avait pas ce supplément d’âme qui fait que l’on va chercher la victoire. On avait eu des coups durs dans la semaine, la blessure de Nans, de UJ, le dernier coup avec Jeff, dans un groupe qui est sûr la corde raide, c’est dur à accepter. On a joué le match contre le Racing surtout pour ne pas le perdre et on l’a perdu. Quand on est à 12-12, il faut être capable de gagner pas beau et on n’a pas eu cette force mentale. Je trouve que le fait d’avoir gagné comme ça à Northampton est quand même intéressant. Quand tu prends un coup comme ça sur la tête, ce n’est pas facile à digérer en très peu de temps, en intégrant les internationaux. On a eu une semaine très compliquée à mener et je trouve qu’on l’a bien menée, que ce soit le staff ou les joueurs. C’est rassurant“.