Interrogé dans les colonnes de l’Equipe, notre manager, Christophe Urios, est revenu sur l’apport des joueurs hors-groupe qui encouragent leurs coéquipiers en ces périodes de huis-clos : “On voit ces stratégies mises en place par les clubs pour former ce petit kop derrière les bancs de touche. On l’a fait aussi et on l’assume. Mais ça tourne aux mauvaises blagues. C’est une stratégie adaptée au huis-clos, mais c’est plus mesquin, plus méchant je trouve… Après le match contre Agen (31 octobre, 71-5), j’ai réuni mes leaders comme je le fais chaque début de semaine et l’un d’entre eux me signale qu’il n’a pas aimé certaines choses dans les tribunes venant de nos joueurs hors-groupe. Il y voyait un manque de respect. Et je suis d’accord : on n’a pas le droit de faire ça, ça ne nous ressemble pas […] Ca peut parfois dépasser les bornes, mais personne ne le reconnaît. Moi, je ne reconnais, ca va parfois trop loin et je n’ai pas besoin de leçon de morale pour m’en rendre compte. Ca devient limite orchestré, avec des reflexes… Et comme tu es à huis-clos, c’est l’escalade. Ces bruits-là, avant, ils venaient du public mais c’était son rôle. Là, certains sortent de leur rôle et ça crée à mon avis ces ambiances électriques. Et comme tout le monde entend tout“.