En séance du conseil municipal de Bordeaux, ce mardi 13 juillet dernier, le conseiller d’opposition Bordeaux Ensemble, Fabien Robert, s’est exprimé sur la question du naming du Stade Chaban Delmas : « Nous sommes tous évidemment de fervents supporters de l’UBB, nous y sommes très attachés et le fait de le voir jouer depuis quelques années dans le stade Chaban Delmas nous réjouit tous. Concernant le naming et la situation financière du club, la position de notre groupe a été exposée par Guillaume Chaban Delmas lors du dernier conseil municipal et sur laquelle nous étions en accord avec Monsieur le Maire. En regardant d’un peu plus près la situation du naming, des pratiques, outre les aspects juridiques, on se rend compte que ça fonctionne quand on a un stade nouveau et une marque ancienne. Beaucoup moins quand on a une marque nouvelle et un stade ancien. Là, c’est une étude commerciale qui le démontre assez facilement. La situation de ce stade est plutôt particulière. Et même dans le cas d’un stade neuf et d’une marque solidement installée, je rappelle que les recettes du naming sur le grand stade sont très inférieures à ce qui avait été imaginé dans le modèle économique de départ. Nous n’avons pas d’opposition de principe par rapport à cette question parce que nous voulons toutes et tous que l’UBB sorte de cette situation financière difficile. Mais nous alertons quand même sur le fait que le naming n’est sans doute pas une baguette magique. Et si nos informations sont exactes, les sommes évoquées pour cet éventuel naming sur le stade Chaban, sont assez loin de couvrir les difficultés financières que traverse le club, et donc une partie de la question resterait entière. Ce que nous aimerions, c’est sans doute que le travail juridique soit complété d’un travail commercial, financier, prospectif, auquel Guillaume Chaban Delmas pourrait être associé. Je crois que c’est la moindre des choses. Sur vraiment l’intérêt économique de ce naming, cette question mériterait une étude un peu large et un peu sérieuse, en tout cas c’est notre demande ».