L’association Matthieu Jalibert-Romain Ntamack et la non-entrée de Maxime Lucu, les ‘Coups de griffe’ du Figaro

     

    Après la rencontre du XV de France face à l’Argentine, la rédaction du Figaro, a dressé ses ‘Coups de cœur’ et ses ‘Coups de griffe’. Dans la seconde catégorie, on retrouve l’association entre notre demi d’ouverture, Matthieu Jalibert, et le toulousain, Romain Ntamack : “Sur le papier, l’association des deux meilleurs 10 français était prometteuse. On imaginait déjà les deux jeunes hommes, le buste droit, lacérer la défense argentine. Un rêve qui ne s’est pas réalisé. Jalibert et Ntamack ne sont jamais trouvés ; Ils ont même semblé un peu perdus, entre un Bordelais surjouant et un Toulousain en retrait. Une expérience qui a tourné court tant le manque de puissance au milieu de terrain est devenu criant. Avant l’heure de jeu, Fabien Galthié a compris que le pari était perdu. Il a alors sorti Romain Ntamack pour faire rentrer le solide Jonathan Danty et doter le XV de France d’un point d’ancrage au cœur de la bataille. Pas certain que cette association téméraire soit retentée prochainement…“.

     

    On y retrouve aussi la non-entrée de notre demi de mêlée, Maxime Lucu, qui figurait pourtant sur le banc des remplaçants : “À 28 ans, le demi de mêlée Maxime Lucu aurait pu honorer samedi sa première cape internationale sur la pelouse du Stade de France. Au final, le joueur de l’Union Bordeaux-Bègles est resté en tribunes, son heure n’est jamais venue. Antoine Dupont a disputé les 80 minutes du match contre les Pumas. Normal, il est désormais le capitaine des Bleus, peut-on avancer. Sauf que ce n’est pas nouveau. Lors du dernier Tournoi des six nations, le Toulonnais Baptiste Serin avait dû se contenter de (toutes petites) miettes dans l’ombre de numéro 9 toulousain. Confirmant, une fois de plus, la Dupont-dépendance des Bleus. Quand Dupont est là, pas de place pour les autres. Difficile de se passer de celui qui est considéré, par certains, comme le meilleur joueur du monde. Et encore compliqué plus de vivre dans son ombre“.