Christophe Urios : “Cette semaine, j’ai vu des choses à l’entraînement que je n’avais pas vu depuis longtemps”

     

    Interrogé au micro d’ARL, notre manager, Christophe Urios, s’est confié sur le manque de réalisme dont peut faire preuve l’UBB depuis quelques semaines : “Il y a plusieurs choses. Déjà, je ne peux pas associer les quatre matchs de la même façon, ce n’est pas possible. Il y a les trois premiers matchs (contre Toulon, le Racing et Toulouse) où dans l’engagement, on est dans le match. Ca se joue à très peu de choses à chaque fois et notamment sur ce manque de réussite. Le quatrième match contre Pau, on se crée beaucoup d’occasions mais comme on n’est pas une équipe, on n’arrive pas à les convertir, notamment sur la qualité et la réactivité de nos soutiens. Il n’y a personne qui sort, tout le monde s’en branle. Ça ne vous a pas échappé qu’il nous manque 22 joueurs et non des moindres, ça peut aussi faire partie d’une explication. La deuxième, c’est qu’on met beaucoup d’engagement et qu’on n’arrive pas à faire ce discernement entre mettre de l’engagement et être précis, je pense à la discipline notamment. Et dans des périodes comme ça quand tu n’as pas de dynamique, ça ne tourne pas pour toi. Ça fait partie de la vie. Quand je vois à Toulouse Santi (Cordero) qui tombe à un mètre, ça se joue à très peu de choses. Contre le Racing, au moment d’aller marquer, on fait un en-avant alors qu’il n’y a plus personne. A Toulon, c’est un peu la même chose avec beaucoup de situations. Encore une fois j’isole le match de Pau parce que pour moi, c’est le plus mauvais match de la saison, comme celui de Biarritz, c’est le même niveau. Après, le haut niveau, c’est être acharné, on continue à travailler. Cette semaine, j’ai vu des choses à l’entraînement que je n’avais pas vu depuis longtemps. Comme dirait l’autre, on s’accroche. On n’a pas le choix“.