Interrogé par l’Equipe, le demi d’ouverture international de l’Union Bordeaux-Bègles, Matthieu Jalibert, s’est confié sur les sentiments qu’il a ressenti pendant la finale de Champions Cup face à Northampton :

“Honnêtement, je n’ai pas ressenti beaucoup de pression. C’est un match de rugby, c’est sûr que c’est un grand événement mais on l’a préparé comme ça. J’ai senti le groupe très détendu et excité de vivre ce moment-là. Je n’ai vraiment pas ressenti qu’on avait une chape de plomb sur les épaules. Bien au contraire, on savait pourquoi on était là, on était sûrs de notre force. On avait juste envie de faire le meilleur match possible pour ramener la Coupe. À titre individuel, je sais que forcément, à mon poste, on est toujours très observés. Mais comme depuis le début de la saison, j’essaie de jouer mon rugby et d’être le meilleur possible pour aider l’équipe”.

Il est aussi revenu sur l’embrouille qu’il a eu en fin de rencontre avec le jeune troisième ligne anglais, Henry Pollock :

“En fait, ils ont dit des trucs dans la presse avant le match qu’on n’a pas trop appréciés. Ils ont dit qu’on était un club de mercenaires qui n’étaient là que pour l’argent. Je lui ai juste rappelé qu’il ne connaissait pas notre histoire, qu’il ne savait pas d’où on venait et qu’il fallait respecter tous les clubs. J’avais besoin de lui dire parce qu’il (Henry Pollock ?) a beaucoup parlé dans la presse cette semaine. Il faut aussi respecter notre président qui n’est pas celui qu’ils ont décrit”.